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Philippe DEWITTE

Le 6 octobre 1965, Marchienne, qui serait avalé par l’Olympic en 2000, perdait 16-0 à Anderlecht. C’est le record absolu de la Coupe, pour un match concernant une D1. Philippe Vincent (78 ans), le gardien marchiennois, se souvient…

 

Placeholder imageLa RAMS a disparu mais le club marchiennois, avalé par l’Olympic, reste dans les livres d’histoire, pour un match légendaire, en 1/32es de finale de la Coupe de Belgique.

Philippe, ce 16-0 à Anderlecht, c’est un bon ou un mauvais souvenir ?

Le meilleur. Le sommet de ma carrière, avant la montée en D3 la saison suivante. La seule fois de ma vie où j’ai joué devant

10.000 personnes. Nous étions alors en Promotion, en purs amateurs.

Moi, j’étais étudiant à Leuven et je faisais le trajet deux fois par semaine pour l’entraînement, avec un équipier qui avait une voiture. Ce match, on en a parlé des semaines à l’avance. Croccé, qui n’avait que 18 ans, était resté huit jours sans dormir…

16-0 : le record tient toujours…

Vous me l’apprenez ! Il ne sera sans doute jamais battu, vu la nouvelle formule de la Coupe.

Même si c’est un record négatif, j’y tiens !

Vous aviez été le héros du tour précédent, Marchienne s’imposant aux tirs au but face à Westerlo, qui était en D2. Et vous aviez détourné deux envois…

Oui. J’avais été porté en triomphe ! Mais à Anderlecht, il n’y avait rien à faire, même si la Presse m’a crédité d’un bon match. La grande différence, c’était la vitesse !

Anderlecht avait laissé Van Himst, Hanon, Stockman et Verbiest au repos pour lancer, notamment,

Devrindt et Mulder, qui cartonnaient en réserve. C’était même le tout premier match de Mulder en première. Devrindt avait marqué sept buts, Mulder cinq, Bergholtz et Cayuela deuxchacun…

Mais à 00, De Roo tire sur la barre ! Après 20 minutes, alors que c’est déjà 30, je sors dans les pieds de Devrindt et je prends son pied dans la figure. Et il n’y avait pas de… banc, les remplacements n’existant pas à l’époque (NDLR : un premier remplacement serait autorisé en 1967). Heureusement, j’ai pu reprendre mes esprits, et ma place. 2.000 Carolos avaient fait le déplacement, à bord de 30 cars et de centaines de voitures…

Oui, et les Gilles de Marchienne, très réputés à l’époque, avaient défilé à la mi-temps, sous les ovations.

Une super ambiance ! Après le match, les Mauves étaient pressés de rentrer alors que nous, on avait l’habitude de fermer la buvette ! Mais on a discuté gentiment avec eux sur le terrain. On n’a juste pas pensé à leur demander des autographes…

Selon nos recherches, il n’y a que trois Marchiennois survivants: vous, Croccé et Dechau.

Je sais en tout cas que mes amis Stein, Jajor et Prévot sont morts. Les autres, je n’ai plus eu de nouvelles. Mais il arrive encore qu’on me parle de ce match, dans la rue…

PHILIPPE DEWITTE

(AVEC FOOT 100)

ça se discutte... ou pas!

 Sud presse Samedi 22 mai 2022

À bras raccourcis

La dernière journée des playoffs n’ayant aucun intérêt, au point que les champions brugeois l’ont préparée à Ibiza, je vous propose un petit voyage dans le temps comme je les aime. J’ai trouvé cette semaine, dans l’excellente revue Foot100 de mon amis Bruno Dubois, le compte rendu du match Olympic-Anderlecht du 8 janvier 1968 qui avait vu Les Dogues s'imposer 1-0 face à des Mauves Qui fêteraient quelques mois plus tard leur cinquième titre consécutif, un record toujours inégalé.

Outre le fait. Que le papier en question est signé François Deulin, on y apprend pas mal de choses sur le football de l'époque. Tout d'abord, qu'il y avait 20.000 personnes au stade de la Neuville qui aujourd'hui s’écroulerait, sous pareille affluence. Ensuite, que les Bruxellois ont mieux traversé le temps puisque cinq d'entre eux sont toujours en vie. ( Heylens, Geys, Bergholz, Devrindt et Van Himst ), contre seulement deux Carolos (Duquesne et de Dekker).

Tous les autres ont donc disparu, notamment l'ailier gauche Tuyaerts. Celui-ci était né avec un demi-bras gauche, ce qui lui valait des remarques crapuleuses de certains adversaires. Du genre.: «  Je vais t'écraser une jambe., comme ça tu auras deux souches… » Parfait gentleman, il répondait balle au pied. Se montrant insaisissables, face à ceux qui lui tombaient dessus. « à bras raccourcis ».

Lors de la finale de la Coupe 1967 qui avait vu le FC malines, où il jouait alors, éliminer Anderlecht. (2-0), il avait été l'homme du match. Mais les anderlechtois avaient déposé réclamation Parce qu'un but était venu d'une rentrée en touche effectuée par Tuyaerts. Non réglementaire Selon eux car effectué avec un bras et demi… Alors qu'il exécutait parfaitement le geste, les 2 pieds au sol et en lançant bien le ballon. Ce qui, cette année, n'a pas été le cas de plusieurs Mauves, dûment rattrapés par l’arbitre ! Réclamer là-dessus c'était nul, la mesquinerie de Bart Verhaeghe, estimant que Bruges n'a pas bataillé cette saison contre l'Union. Mais contre Brighton, n’a donc rien de neuf. Et c'est ce qui s'appelle jouer « petit bras ».

Football : Robert Coppée, un pierrot star de l'Union

Publié le 25 avril 2022

L'Union Saint-Gilloise a remporté la phase classique du championnat de D1. Un joueur originaire d'Haine St Pierre a marqué l'histoire du club bruxellois après la Première Guerre mondiale, Robert Coppée. Celui que l'on surnommait à l'époque "l'homme canon" a également fait partie de la sélection nationale qui a remporté les JO d'Anvers en 1920. 

Posté par: PSaintes 

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